Numéro 4

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EVENEMENTS

Epidémie de peste à la Baie

Alors qu'il semblait que la peste était un fléau appartenant définitivement au passé, voici qu'elle resurgit à la Baie, plus virulente encore qu'auparavant.

Les signes avant-coureurs de la "mort noire" n'ont pas manqué d'alerter les autorités de la Baie. Il y a environ un mois, au lever du jour, une horde de rats avait littéralement envahi la cité. Accourant de toutes parts, délaissant la campagne environnante et les quartiers mal famés de la Baie, les rongeurs, pris d'une frénésie inexplicable, s'étaient rués dans chaque recoin de la ville, attaquant les habitants avant de disparaitre subitement dans les égouts. Intrigués par ce comportement inhabituel, le capitaine de la Milice, Mandrak, a immédiatement rassemblé les énergies volontaires et organisé l'éradication des rats qui demeuraient à la surface, ainsi qu'une expédition dans les égouts, afin de découvrir la raison de cette invasion aussi soudaine et imprévue que brève de la Baie par la vermine.

Le besoin d'une telle expédition s'est fait plus pressant encore lorsque les premiers cas de peste se sont déclarés. Une dizaine de personnes, mordues par les rongeurs, ont montré des symptômes qui ont obligé la Milice a prendre des mesures drastiques, mais efficaces. Les malades ont aussitôt été rassemblés par le sous-officier Faeriel dans le Temple de la Baie, afin d'éviter la propagation de la maladie. Cette initiative a ainsi permis d'éviter que ne se déclare une véritable épidémie, puisque seuls une dizaine de cas ont été recensés.

Malgré tout, bien que la peste ait été contenue et maitrisée, ses répercussions sur le fonctionnement de la cité risquent d'être conséquentes. Quelques hauts dignitaires ont été touchés par la maladie, dont le Juge Malphas et l'Archimage Saur Krakham. C'est d'ailleurs en aidant ce dernier à rejoindre le Temple que le sous-officier Faeriel contracta lui-même la maladie : n'écoutant que son courage et remplissant son devoir jusqu'au bout afin de protéger la Baie, il prit sur lui d'aider l'Archimage à rejoindre le Temple, entrant ainsi en contact direct avec un pestiféré.

A l'heure actuelle, le risque d'épidémie semble donc définitivement maitrisé. Tous les rats en surface ont été éliminés, et la quarantaine imposée aux malades, ainsi que la fermeture des portes de la Baie dans les jours suivant l'invasion par les rats, ont permis d'éviter la propagation de la peste.

Cependant, deux personnes seraient déjà mortes des suites de leur maladie au sein du Temple, et l'état des autres malades se dégraderait à vue d'oeil, si l'on en croit les rumeurs. La recherche du remède à la peste s'annonce plus difficile que prévue, et les citoyens qui ont offert leur aide à la Milice dans cette mission pressante sont engagés dans une course contre la montre qu'il leur sera difficile de remporter. Par ailleurs, les autorités sont toujours sans nouvelle de l'expédition souterraine, qui tarde à remonter à la surface. Le retour du capitaine Mandrak fournirait pourtant sans aucun doute une aide précieuse à son sous-officier Faeriel, qui bien que pestiféré et aux portes de la mort, continue de remplir son devoir en coordinant la recherche du sérum qui permettrait de guérir les malades.

Chactar, le démon de la Pyramide

Les autorités de Balamoun ont eu à faire face récemment à une situation qui aurait pu être explosive si elle n'avait pas été réglée avec une redoutable efficacité. Grâce à l'action coordonnée de la garde de Balamoun, des sectaires d'Horosis, et de simples citoyens soucieux du bien-être de la cité, Chactar, un démon autrefois banni par Horôsis, et qui était parvenu à retrouver son chemin vers le monde qui est le nôtre pour obtenir sa vengance, a pu être vaincu de nouveau.

Suite à un enchaînement d'événements improbables, Chactar était parvenu à ouvrir une brèche spatio-temporelle lui permettant de quitter sa dimension pour entrer dans la nôtre. C'est ainsi qu'il est apparu dans le sous-sol d'une auberge de Balamoun, dans lequel il fut heureusement contenu grâce à la prompte action des sectaires d'Horosis qui l'ont enfermé dans une sphère d'énergie, l'empêchant ainsi de sortir de l'auberge et de semer la terreur et le chaos dans les rues de la cité.

Toutefois, avant d'être ainsi maitrisé, Chactar était parvenu à utiliser sa faculté qui lui permet de projeter une partie de son esprit dans un corps faible. Trois personnes auraient ainsi été possédées, mais la réaction prompte de la garde de Balamoun, sous les ordres du Mokthar Feyd Al-Gazar, a permis d'éviter une effusion de sang et la panique populaire.

Le forgeron ThaMors, qui était de passage à la Pyramide lors de ces événements, a joué un rôle crucial dans l'appréhension des personnes possédées. Avec l'aide du bijoutier Hasivis, il a conçu un 'compas', un objet qui aurait permis de retrouver la trace de ces individus devenus des menaces pour la société. "Je me dirigeais vers la pyramide lorsque je suis tombé sur Feyd, le Mokthar. Et de fil en aiguille, j'ai été présenté, on m'a offert un poste et j'ai forgé cet objet."

Le dit objet a effectivement permis à la garde de Balamoun de mettre la main sur les personnes possédées. L'une d'entre elle a été guérie, et une autre serait malheureusement morte des suites de sa possession par Chactar. Une fois ce danger résolu par la garde, les sectaires d'Horosis ont pu effectuer un rituel grâce auquel ils ont pu une nouvelle fois, comme l'avait fait Horosis lui-même il y a de celà des siècles, envoyer Chactar dans une autre dimension, dont ils éspère qu'il ne pourra jamais plus revenir.

Réaliste, Thamors, qui a reçu pour ses services rendus à Balamoun le titre de Forgeron de la Pyramide, se réjouit de sa contribution à cette victoire décisive et inespérée, tout en faisant preuve d'une grande humilité. "Je crois qu'on ne reconnaitra pas vraiment mon rôle dans toute cette histoire du fait que la plupart des bonnes gens sur ce continent n'entendront jamais parler de celà", dit-il sans la moindre trace de ressentiment dans la voix. "Mais je ne l'ai pas fais pour la gloire ou quoi que ce soir, je l'ai fais afin de prouver la justesse de mes coups de marteau ainsi que mon habileté à manier le fer."

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