Balamoun, de par son ancienneté, son histoire riche et son architecture, regorge de lieux intéressants à visiter.
Tout d'abord, je recommande aux visiteurs de s'attarder sur l'architecture de la ville elle-même. Que ce soit ses murailles, ses ruelles, ses arches ou ses maisons, tout respire le passé. A chaque coin de rue, on peut découvrir une nouvelle surprise. Ici des statues gigantesques de gardes, là des portes colossales aux boiseries travaillées ou encore des arches de pierres décorées qui surplombent les étroites ruelles. Tout est propice à l'observation et à l'émerveillement. Et l'agréable fraîcheur des ruelles est là pour accueillir le voyageur curieux.
Tôt ou tard, ses pas le mèneront au cœur de la ville, la cité sacrée, joyau architectural de Balamoun. Sise sur une île entourée par le fleuve Balamoun, on ne peut y accéder que par un pont en pierre. De solides portes renforcées permettent de défendre le pont ou de fermer la cité sacrée en cas de nécessité. Une fois ces portes passées, le visiteur est pris par la magnificence des lieux. Une allée bordée de sphinx, justement nommé allée des sphinx, traverse l'île de part en part, ses statues immobiles et éternelles semblant surveiller la cité. Ici, le temps semble ne rien altérer.
L'élément qui attire immédiatement le regard est bien évidemment la grande pyramide, fruit d'années de travail et dont la majesté baigne la cité. On ne sait pas vraiment les techniques qui ont été utilisées pour la bâtir mais cela relève d'un prodige architectural tant la structure est parfaite et symétrique.
Seul un petit bâtiment à la base de la pyramide est accessible. Décoré de bas-reliefs et de statues, il s'agit là de l'entrée du réseau de catacombes qui s'enfonce dans la pyramide. L'entrée de ce réseau est close et surveillée par la garde pyramidale. On prétend que c'est dans ces couloirs que viennent méditer et se ressourcer les sectaires. Les secrets y seraient nombreux pour le curieux mais les pièges mortels pour l'intrus.
Un autre bâtiment d'importance est le palais. Demeure des puissants de la cité, ce bâtiment somptueux surplombe l'allée des Sphinx. Tout l'art des architectes d'antan s'y exprime en une harmonie inégalée. Les murs de marbres, les fines sculptures, les jardins ensorcelants, les terrasses ombragées, les couloirs aux peintures travaillées, tout s'entremêle pour former un délice pour le regard.
Aux côtés du palais se dresse l'antique temple d'Horosis. Devant l'entrée brûle un brasier qui ne jamais s'éteint. A l'intérieur, le visiteur est saisi par l'ambiance des lieux, mélange de calme et de sérénité. Les murs sont couverts de bas-reliefs illustrant la vie d'anciens sectaires ou des scènes religieuses. De nombreux sectaires sont présents, priant silencieusement ou accueillant les visiteurs.
Un autel dédié à Horosis occupe le fond de la salle, servant aux nombreuses cérémonies.
Un escalier permet d'accéder aux fameuses bibliothèques du temple, où des milliers de papyrus et d'ouvrages s'entassent, classés et répertoriés par d'innombrables scribes. On y trouve une quantité impressionnante de savoirs et de connaissances. Nombreux sont les voyageurs venant y consulter un ouvrage mais l'entrée en est sévèrement gardée et les scribes gardent toujours un œil sur le visiteur.
Pour ceux qui aiment les bâtiments de style militaire, je recommande de s'attarder sur l'architecture de la caserne prétorienne, un bâtiment sans faste mais qui ne démarque pas avec la cité sacrée. C'est une redoutable place d'arme flanquée de quatre tours d'angle dont les bannières battent au gré du vent. Si vous avez un peu de chance, vous pourrez assister à la relève de la garde princière.
Dans une toute autre ambiance, mais souvent méconnu du public, je recommande aussi au visiteur de s'attarder dans le quartier riche, sis dans la partie nord-est de la ville. On trouve là une ravissante place aux multiples fontaines recouvertes de mosaïques. La végétation y est splendide, les fleurs s'entremêlant dans une délicieuse harmonie. L'air est empli des effluves des jasmins, œillets, roses et pins. Toute une faune d'oiseau y est observable, et on peut voir là des espèces rares et peu connues.
Autour de cette place, outre la banque, de nombreux lieux à visiter se découvrent.
Tout d'abord, il y a les jardins. Véritable labyrinthe de végétation, les allées sont étroites et cachent des renfoncements et petites places, véritables havres de paix avec leurs bancs et leurs fontaines. Le tout est fort bien entretenu et l'on peut y rencontrer tout le gotha de la ville. Un corps de jardiniers s'occupe des lieux mais il n'est pas rare de voir quelque personne fortunée et oisive entretenir un endroit qui lui tient particulièrement à cœur.
Au cœur de ces jardins se trouve l'établissement du citoyen Dracus, j'ai nommé les thermes de Balamoun. Cet endroit est très renommé dans la cité, on peut y savourer les bienfaits de bains chauds, de bains de boue, des hammams (sortes de bains de vapeurs) et des saunas (cures de chaleur). Si cela ne suffisait pas, Dracus est là pour prodiguer des massages de ses mains expertes. Il pourra aussi vous conseiller pour des questions d'hygiène de vie.Cet endroit reposant est un régal pour le voyageur exténué ou simplement pour la détente.
Jouxtant les jardins, on trouve le musée de Balamoun. Ressemblant à un ancien palais, on trouve là un choix varié de sculptures, peintures et objets d'art. Tout est sujet à émerveillement et, après la bibliothèque du temple, il s'agit là du meilleur endroit pour appréhender le passé de la ville et se faire une idée plus précise de son histoire.
Et enfin, de l'autre côté de la place, se dresse le théâtre. Ce bâtiment est recouvert de peintures représentant des scènes diverses et variées, des scènes de batailles, de liesse ou des paysages. De nombreuses colonnes de marbre et des mosaïques parachèvent la décoration. En demi-lune, il permet d'accueillir de nombreuses personnes, les plus riches disposant de confortables poufs juste devant la scène. Financés par le clergé, les spectacles y sont rares mais toujours d'une beauté exceptionnelle. Il n'y a actuellement aucune école de théâtre mais ce projet plairait à plus d'un.
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